« Soyez une Licorne sertie de diamant: Incassable et Unique »
Coco
Il faudrait être fou pour penser que ce festival puisse échouer. Audrey et Yann étaient aux commandes. Pour la Garde du Mont-Gibloux, c’est un gage de confiance. Pour le coup… on ne s’est pas planté! Et la liste des fêtes réussies de 2025 s’allonge encore.
Allons donc dans le détail…
Le Parc de la Poya s’est animé dès le jeudi dans une ambiance pirate. Vous nous connaissez… ça nous parle. Danse et musique étaient au rendez-vous, ainsi qu’une remorque changée en navire pour l’occasion. « Ça commence bien » dira Noël. Ben oui, la Garde est pas là pour être discrète.
C’est avec des imprévus qu’on construit des souvenirs et la tempête s’en est mêlée. Quelques défis supplémentaires pour les organisateurs, mais gérés avec flegme et humidité. Des musiciens incroyables, qui ont assuré un show de haut niveau malgré le déluge y ont largement contribué.
Le vendredi, on ramasse les morceaux de la veille et on repart de plus belle. Rien d’irremplaçable. La météo semble plus clémente et globalement elle ne cessera de s’améliorer au fur et à mesure de la fête. Du coup je vais arrêter d’en parler.
Le temps semble s’écouler en douceur, au rythme de la musique de cowboys ou des incroyables artistes de Eihwar, envoûtants et mystérieux. Le public répond présent, non seulement aux sons mais aussi aux activités… delurées. Le temps des courses de licornes est venu. Autant vous dire que ça ne reste sérieux pas plus de quelques micro-secondes.
Le samedi sera une journée du même acabit. Seule différence notables, les poches sous les yeux des organisateurs. Proportionnelles à leur sourire.
Du combat, de la danse, du feu, les animations de la Garde s’enchaînent tandis que le stand reste toujours animé avec une équipe cuisine qui carbure sans relâche pour cram… pour cuir des biscuits savoureux. Les Gardes vont même être sollicités pour des activités peu habituelles. Un enterrement de vie de jeune fille, une session « coach de danse » pour réveiller le public de la grande scène, et…. une mêlée de licornes avec les vikings. Pas le temps de prendre racine, ça remue non-stop au Pagan. Ce ne sont pas Yann & Audrey qui vont dire le contraire, eux qui ont dû parcourir au bas mot 3 fois la distance terre-lune le talkie-walkie aux aguets.
Cette journée hors-norme sera clôturée par un grandiose spectacle de feu de la Garde du Mont-Gibloux… enfin… on a aussi fait un grandiose spectacle de feu mais pas sur la grande scène. Pas grave, c’est presque pareil et ça nous vaudra les louanges d’Imaziren.
Dimanche Matin. Les jambes sont lourdes et les oreilles sifflent un peu. Un petit coup de mou sûrement parce qu’au fond, on sait que la fin s’approche. Le temps est radieux. (J’avais dit que je parlerais plus de la météo – j’ai menti) Et soudain… une vague de public. Les commerçants ont les yeux qui brillent et la fête ne désempli pas de la journée. Ils vont même jusqu’à prolonger d’une heure pour les plus hardis. S’en suivra un rangement tranquille, sans stress et une pizza bien méritée.
J’ai dit au début qu’il fallait être fou pour douter? Non. Les fous c’est nous. Ceux qui ont douté de la réussite du Pagan… Ce sont des imbéciles.
L’édition 2026 aura lieu du 27 au 30 août.