L’Archerie du Mont-Gibloux

Depuis sa création en 2010, il y’a eu de tout temps des archers dans la Garde du Mont-Gibloux.

Et si les conditions le permettent, nous aimons à emmener notre matériel avec nous lors des fêtes.

Mais l’histoire de l’archerie de compétition au sein de la troupe a commencé en 2014, avec la création du Tournoi du Grand Cerf Blanc. Le but était de réunir les archers de différentes troupes en Suisse Romande afin de partager une journée de compétition et de festivités.

Tournoi du Grand Cerf Blanc 2019

Cette toute première édition fut couronnée par la victoire de Maxime Schaller pour La Garde. La machine était lancée, et l’archerie n’allait plus cesser de grandir.

Tournoi du Loup 2022

2 ans plus tard, en 2016, est créé le Tournoi du Loup, sous l’impulsion du Connétable Claude Dupasquier. Compétition hivernale, dernière activité avant le nouvel-an, il restera dans l’esprit des gens comme un des tournois aux conditions les plus rudes.

La même année, et par le même instigateur, le Championnat du Faon va voir le jour. Une compétition interne sur toute l’année qui se déroule en plusieurs passes. Claude remportera cette première édition.

Mais ce n’est pas tout !

Dès 2022, le Faon se voit enrichir d’une nouvelle catégorie.

Ainsi, le « Faon » sera consacré au style de visée dit «Barebow » et le « Hère » va lui ajouter le tir « Instinctif ».

Un programme plutôt bien rempli, n’est-ce pas?

Et pourtant, il reste encore une compétition interne, appelée « la Marque de la Couronne ». Celle-ci se déroule lors de la fête celte de Litha, en juin. La Garde célèbre cet évènement depuis 2021.

Ces différents évènements et compétitions ont tous évolués de façon différente.

Alors que les compétitions internes comme la Faon et la Couronne évoluent petit à petit au gré des nouveaux ajouts de règle et de variantes, le Tournoi du Loup a gardé ses bases et ses fidèles et même au cœur des hivers les plus froids, il continue de rassembler les plus hardis dans la rigueur et les capes en laine.

De son côté, le Tournoi du Grand Cerf Blanc a considérablement évolué. Attirant de plus en plus de troupes dans son giron, il a été décidé fin 2017 que le Tournoi devait prendre son autonomie. Ainsi a été fondée la Fédération du Grand Cerf Blanc, qui s’occupe de gérer administrativement l’organisation du tournoi et qui se compose de membres venant de différentes troupes. Luc Grossenbacher en sera le 1er Président.


Si on fait le Bilan :

Le Tournoi du Grand Cerf Blanc a eu 8 éditions dont 7 ont été remportées par la Garde et 1 par l’Association Médiévale Boyarde ( Marc Wulf).

Les Champions de la Garde sont :

Maxime Schaller (1x)

Jacques Dupasquier (1x)

Luc Grossenbacher (1x)

Claude Dupasquier (4x)

Le Tournoi du Loup a eu 6 éditions et autant de vainqueurs :

2016 : Claude Dupasquier

2017 : Claude Dupasquier

2018 : Luc Grossenbacher

2019 : Claude Dupasquier

2021 : Claude Dupasquier

2022 : Frederic Bodmer Duc

Le Championnat du Faon a eu lieu tous les ans depuis 2016

Les vainqueurs sont :

2016 : Claude Dupasquier

2017 : Luc Grossenbacher

2018 : Frederic Bodmer Duc

2019 : Frederic Bodmer Duc

2020 : Claude Dupasquier

2021 : Claude Dupasquier

2022 : Claude Dupasquier

Le Championnat du Hère a commencé en 2022

Il a été remporté par : Claude Dupasquier

La Marque de La Couronne a été disputé à 2 reprises.

Qui sont les Gardes?

Gaëtan Cortes

Vous ne connaissez pas les Gardes? Nous allons vous les présenter. Et pour ce premier entretien, partons à le rencontre de Gaëtan qui s’est installé en cuisine depuis quelques temps déjà.

Hérault: Hello Gaëtan.

Ça fait plus de 6 ans que tu es membre de la Garde du Mont-Gibloux. 

Est-ce que la cuisine t’as attiré dès le début de ton parcours?

Gaëtan: A mon arrivée dans la Garde ce n’était, initialement, pas le groupe de travail qui m’aurait intéressé de prime abord. D’abord intégré dans le groupe de combat, j’ai aidé une ou deux fois la cuisine dans des petites tâches, comme éplucher les légumes etc… C’est après avoir sympathisé un peu plus avec le groupe, et en ayant vu toute la richesse de cette activité, que j’ai commencé à vraiment m’y intéresser et à m’incruster dans leur organisation !

Hérault: Tu as donc de multiples casquettes lors des événements.

Est-ce que tu parviens à être actif sur tous les fronts? Dois-tu parfois faire des choix dans tes différentes activités ?

Gaëtan: C’est parfois un peu compliqué, mais de manière générale j’essaie de faire passer la cuisine en priorité ! Il est parfois arrivé que je doive m’éclipser pour aider pour la sécurité lors des crachage de feu, mais on a une excellente équipe qui prend facilement le relais si on doit s’absenter un petit moment !

Hérault: Peux-tu nous dire quelques mots sur une fête un évènement en particulier qui t’ont marqué en rapport avec ton activité culinaire?

Un souvenir qui restera gravé dans ta mémoire?

Gaëtan: J’ai oublié le nom, c’était quoi la fête ou y’avait l’ocarina en face, il y avait une grande tour, tout en haut d’une colline, et on avait attaqué le camp des sombresang ?

Hérault: : C était St-Triphon il me semble

Gaëtan: C’est probablement St-Triphon ! On s’était vraiment donné pour faire un super menu, et il y avait eu une ambiance assez géniale. C’était également la première fois qu’on testait Marcel, notre four ! Sur cette même fête, on a même effectué du « combat » avec des ustensiles de cuisine. Et on a, également, manqué de brûler la table de la cuisine pendant la nuit en ayant laissé quelques braises dessus…

Hérault: Marcel? Pourquoi Marcel?

D’où debarque-t-il ce Marcel et que sait-il faire ?

Gaëtan: Marcel c’est le four en terre cuite acheté par la garde il y a quelques années ! On a mis beaucoup de temps à le maîtriser correctement, et on essaie encore aujourd’hui. C’est comme un dragon un peu soupe au lait : il a tendance à recracher les aliments soit trop peu cuits, soit carrément noir charbon. Mais on arrive, aujourd’hui, à faire des choses pas mal avec, et on est assez fiers !

Hérault: Une dernière question:

Si tu devais donner envie à quelqu’un de rejoindre la cuisine…. comment tu ferais pour le convaincre?

Sans enlevement ni syndrome de Stockholm bien sûr…

Gaëtan: Je dirais que la chose la plus importante dans la cuisine de la garde c’est qu’on est une grande famille très soudée. J’aurais presque envie de dire qu’on est le groupe le plus soudé de la garde ! Alors si vous avez envie de nous rejoindre et de pouvoir ainsi donner libre cours à votre créativité, vous êtes les bienvenus !!!

Nettoyez votre forêt! 20.05.2023

Une hirondelle ne fait pas le printemps. Par contre un Garde du Mont-Gibloux, ça profite justement de la fin des froidures pour aller mettre un peu d’ordre au Bois du Cerf.

En plus d’un entraînement soutenu, une poignée de Gardes motivés est venu débroussailler et arranger notre terrain pour entamer au mieux la saison 2023. (qui a déjà commencé, cela dit…)

Soutenus par une équipe cuisine au taquet, ils ont bûcheronné, déboisé, défriché, déliré & rangé, et ils seront récompensés par la satisfaction du travail bien fait, et une…… ah non… le caissier me dit à l’oreille qu’on va se contenter de la satisfaction du travail bien fait.

Pour la référence: « Percval chante sloubi »

Trêve de vannes et de plaisanteries, on remercie chaleureusement l’engagement de ces courageux travailleurs des bois dont le travail profitera à tous les Gardes pour toute cette campagne 2023.

Fête Médiévale & Fantastique de la Bâtiaz 28-30 avril 2023

La Garde s’est rendue à la Bâtiaz. C’est une fête que l’on adore, et la Guilde de Sombre-sang est une sacrée équipe avec laquelle nous partageons toujours des moments particuliers.

Pourtant, la météo ne prêtait pas à rire au départ. Malgré la certitude des locaux selon qui « en Valais, il fait toujours beau », nous observions les prévisions d’un œil dubitatif, et hésitions à ajouter les palmes à l’équipement Standard.

Hugo, notre chef Mat, a dit non. (il semblerait que les l’efficacité des palmes n’est pas avérée en altitude, et que leur utilisation sous forme d’huile n’est pas très bonne pour l’image.)

 Bon, eh bien allons-y comme ça.

Nous voilà donc à la Bâtiaz avec joie et bonne humeur, et un entraînement intensif contre les glissades. Entrainement que nous aurions dû soumettre à nos chères sardines de chapiteau qui refusaient de façon obstinée et incompréhensible de rester plantées.

Finalement, une fois le campement monté, nous fûmes enfin au sec et au chaud (rire). Nous pouvions donc entrer dans le vif du sujet.

Le covid n’a pas émoussé notre humour, et la Garde s’est efforcée de le partager avec les visiteurs autant que faire se peut pour contrebalancer la grisaille du ciel. Ainsi, une courte blague sur un certain Sergio s’est étalée sur plus d’une heure afin de se voir complétée de maints détails, alors qu’une danse de taverne s’est muée en chenille/slalom anarchique dès que le groupe forçait la cadence. Le fait d’être équipés de palmes lors de cette activité aurait un été un plus à l’aspect spectaculaire de la chose.

Durant tout le week-end, les combattants ont bien mouillé la chemise. Chemise qui était déjà mouillée d’ailleurs, car il n’est pas inutile de rappeler qu’il pleuvait.

Notre comité, entièrement féminin pour l’occasion aura fait preuve d’un esprit soudé (voir photo ci-contre) et aura transmis cette détermination à tous les Gardes présents. Ils se sont tenus les coudes tout le week-end et cela est encourageant dans ces conditions ma foi pas faciles pour entamer une saison médiévale de tous les défis.

Le démontage n’était pas en reste, et je pense que l’on peut dire que le travail d’équipe a rendu l’épreuve plus facile. Les sentiments oscillaient entre la tristesse de quitter ce lieu de bonheur et le soulagement de la promesse de chaleur et d’un bon lit douillet pour se reposer et reprendre – au taquet ! – une semaine de travail bien moins aguichante.