Médiévales de Saillon 2025

« La mémoire est aussi menteuse que l’imagination, et bien plus dangereuse avec ses petits airs studieux. » Françoise Sagan

Votre serviteur ne s’est pas rendu à Saillon.
Aussi afin de vous pondre le présent article, je me suis mis en quête d’anecdotes et souvenirs de tous mes acolytes qui y sont allés.
Et …. Une seule personne m’a répondu.
Bien entendu, il faut rester compréhensif. La fatigue, les émotions la fin de la campagne qui s’approche…
Alors que je m’apprêtais à les relancer, je me suis alors dit… « Mais avec tous les messages, les photos, les blagues qui ont été partagées…. N’ai-je pas là tout ce qu’il me faut ? »
Chiche. Je vais vous raconter un évènement, où je ne suis pas allé.

Plantement de Campage

Commençons par se rappeler qu’on ressort du Pagan Festival. Autre ambiance. Saillon c’est du sérieux. Sauf que quand il faut planter le auvent, le terrain choisi était… pas optimal. Quelques tergiversations plus tard, un nouvel emplacement est choisi et s’avérera parfait.
Alors que le Maréchal s’afflige que les Gardes soient incapables de tenir un bâton sans en faire une arme (quelle surprise !), l’installation se poursuit en douceur. Je crois qu’on a un peu pris la confiance.

Artisons, que diable ! Artisons !

La fête peut démarrer. Le campement est bien animé avec nos artisans et nos increvables cuisiniers. Et nos fileuses de laine sont sur le pied de guerre. Les connaisseurs passent voir le travail, et… les moins connaisseurs…
« Vous vendez le coton ? »
« C’est de la laine »
« Vous vendez la laine ? »
« non »
« C’est une machine à coudre ? »
« …. C’est un rouet. »
« Vous vendez la laine ? »
« NON ! »

Filez la laine, de nos moutons dondaine….PAF ! …Aïe, désolé…

Ça va Barder !

Grande première pour la Garde : Nos Bardes ont mis les petits instruments dans les grands. Et c’est parti pour de la danse et de la gigue.
Des prestations qui viennent encore étoffer un catalogue déjà pas piqué des hannetons (comme dirait Cyrielle)
Alors certes, quelques courageux amateurs auront tenté de leur damer le pion (Coucou la Rioule), et fort heureusement, quelques Gardes prévenants auront pris un peu de temps pour aller les soutenir afin que leur moral ne s’effondre point. Les Gardes adorent s’occuper des petites bêtes dans le besoin.

Chaud Must Go On

Nos escrimeurs étaient fidèles au poste, comme toujours, avec grand renforts de Bardes (Voir plus haut) et de nos Danseuses, qui pour l’occasion profiterons allégrement de la musique faite maison. Car il faut le savoir, Saillon interdit les enceintes et autres stéréo portatives. Et ce qui nous est apparu comme un contrainte au premier abord, fut en fait une aubaine, car ça nous a permis de briller encore davantage. Faites péter les lunettes de soleil.

Combien ça a de faces, un dé « Montage » ?

Ils étaient bien fatigués nos Gardes du Mont-Gibloux. Et c’est pour de bonnes raisons…
Et soudain… C’est le drame !
LA PLUIE !
Branle bas de combat. On appelle Jacky pour préparer la grange de séchage.
Allez, je vous spoil : à l’image de tous les évenements 2025, on s’en tire bien une fois encore, et le matos va sécher sur place. C’est le Karma.
Le démontage va se passer à l’image de l’arrivée, en douceur. Certains ne pourront pas cesser de danser malgré la fatigue. Les courbatures se feront sentir le lendemain.
Qu’importe, encore un voyage réussi pour la Garde du Mont-Gibloux
Et pour votre serviteur ? Et bien des souvenirs partagés que j’ai essayé de vous transmettre au mieux alors que je n’en faisais pas partie. Il n’est pas impossible que j’ai enjolivé quelques passages, mais…. Ne sommes-nous pas là pour rêver ?

Arbor Pagan Festival 2025

« Soyez une Licorne sertie de diamant: Incassable et Unique »

Coco

Il faudrait être fou pour penser que ce festival puisse échouer. Audrey et Yann étaient aux commandes. Pour la Garde du Mont-Gibloux, c’est un gage de confiance. Pour le coup… on ne s’est pas planté! Et la liste des fêtes réussies de 2025 s’allonge encore.

Allons donc dans le détail…

Le Parc de la Poya s’est animé dès le jeudi dans une ambiance pirate. Vous nous connaissez… ça nous parle. Danse et musique étaient au rendez-vous, ainsi qu’une remorque changée en navire pour l’occasion. « Ça commence bien » dira Noël. Ben oui, la Garde est pas là pour être discrète.

C’est avec des imprévus qu’on construit des souvenirs et la tempête s’en est mêlée. Quelques défis supplémentaires pour les organisateurs, mais gérés avec flegme et humidité. Des musiciens incroyables, qui ont assuré un show de haut niveau malgré le déluge y ont largement contribué.

Le vendredi, on ramasse les morceaux de la veille et on repart de plus belle. Rien d’irremplaçable. La météo semble plus clémente et globalement elle ne cessera de s’améliorer au fur et à mesure de la fête. Du coup je vais arrêter d’en parler.

Le temps semble s’écouler en douceur, au rythme de la musique de cowboys ou des incroyables artistes de Eihwar, envoûtants et mystérieux. Le public répond présent, non seulement aux sons mais aussi aux activités… delurées. Le temps des courses de licornes est venu. Autant vous dire que ça ne reste sérieux pas plus de quelques micro-secondes.

Le samedi sera une journée du même acabit. Seule différence notables, les poches sous les yeux des organisateurs. Proportionnelles à leur sourire.

Du combat, de la danse, du feu, les animations de la Garde s’enchaînent tandis que le stand reste toujours animé avec une équipe cuisine qui carbure sans relâche pour cram… pour cuir des biscuits savoureux. Les Gardes vont même être sollicités pour des activités peu habituelles. Un enterrement de vie de jeune fille, une session « coach de danse » pour réveiller le public de la grande scène, et…. une mêlée de licornes avec les vikings. Pas le temps de prendre racine, ça remue non-stop au Pagan. Ce ne sont pas Yann & Audrey qui vont dire le contraire, eux qui ont dû parcourir au bas mot 3 fois la distance terre-lune le talkie-walkie aux aguets.

Cette journée hors-norme sera clôturée par un grandiose spectacle de feu de la Garde du Mont-Gibloux… enfin… on a aussi fait un grandiose spectacle de feu mais pas sur la grande scène. Pas grave, c’est presque pareil et ça nous vaudra les louanges d’Imaziren.

Dimanche Matin. Les jambes sont lourdes et les oreilles sifflent un peu. Un petit coup de mou sûrement parce qu’au fond, on sait que la fin s’approche. Le temps est radieux. (J’avais dit que je parlerais plus de la météo – j’ai menti) Et soudain… une vague de public. Les commerçants ont les yeux qui brillent et la fête ne désempli pas de la journée. Ils vont même jusqu’à prolonger d’une heure pour les plus hardis. S’en suivra un rangement tranquille, sans stress et une pizza bien méritée.

J’ai dit au début qu’il fallait être fou pour douter? Non. Les fous c’est nous. Ceux qui ont douté de la réussite du Pagan… Ce sont des imbéciles.

L’édition 2026 aura lieu du 27 au 30 août.