Pour progresser, il ne faut pas répéter l’histoire, mais en produire une nouvelle. Il faut ajouter à l’héritage que nous ont laissé nos ancêtres
Mohandas Karamchand Gandhi
Depuis ses toutes premières années, la Garde du Mont-Gibloux fête Samain lorsque l’automne s’installe. Cela peut paraître étrange pour une troupe « Médiévale » et pas forcément celte.
Pourtant, les valeurs associées à cette fête nous parlent, et sa symbolique également. Elles nous parlent et nous soutiennent depuis longtemps. C’est une tradition qui nous permet, presque à chaque fois, de clôturer une campagne en resserrant les liens entre des Gardes fatigués et en quête de chaleur humaine.
Pour la petite histoire, Samain correspond au nouvel-an celtique. C’est une période de quelques jours autour du 1er novembre, durant laquelle les celtes croyaient le monde des esprit en symbiose avec le leur, et pour cette raison, il était nécessaire de se montrer avenants et exemplaires pour que ces quelques jours en compagnie des ancêtres et des dieux ne soient pas gâchés par la mauvaise humeur.
Et à la Garde, quelle que soit la sensibilité spirituelle de chacun, ce sont des symboles rassembleurs, et on s’y accroche.
Alors certes, certaines habitudes et rituels peuvent parfois paraître étranges… et c’est pourquoi nous les laissons aux seuls Gardes et ne vous les partagerons pas. Mais, ils sont aussi rafraichissants et apaisants. Comme un port pour le navigateur. Comme un point de ravitaillement pour le marathonien. Comme un point d’eau pour le chameau.
Cette année n’a pas fait exception. Les Gardes se sont réunis sur les flancs du Gibloux pour partager quelques moments heureux et un repas fastueux. Et si les détails ne vous seront pas contés, à vous visiteurs, sachez que nous en retiendrons beaucoup de rires, quelques flammes de bougies et 2 mots.
« Tempérance et Courtoisie »