Samain sur le Mont-Gibloux

La fête de Samain est moins connue que celles qui lui ont succédé, que sont La Toussaint et Halloween. Mais l’origine de ce mythe est à chercher dans les mêmes croyances antiques. Celles qui disent qu’au 1er novembre de chaque année, le monde des vivants est au plus proche de celui des esprits.

Il convient donc de se montrer exemplaires à Samain, car l’on est observé par les habitants de l’autre monde. C’est aussi le moment rêvé pour leur parler et leur transmettre nos pensées.

Samain, c’est le nouvel-an Celtique, c’est la période où l’on se retrouve et où l’on l’on célèbre dans la paix, la fin de l’été et le déclin du Soleil. Les Druides allumaient un grand feu, et les diverses familles du village venaient prendre un peu de ce feu pour le ramener dans leur maison et la chauffer l’hiver durant.

Depuis les toutes premières années de son existence, la Garde a fêté Samain et a accompli son traditionnel pèlerinage jusqu’à la fontaine à Catillon, au sommet du Mont-Gibloux.

2023 n’aura pas fait exception et une troupe de Gardes hardis se sont réunis à Villarlod pour une sacrée agape pas piquée des Cucards, comme dirait Cyrielle. (enfin presque)

Le départ du pèlerinage aura été quelque peu retardé, pour permettre aux derniers courageux de nous rejoindre. Mais comme le comité avait bien traîné pour sa séance du matin, les préparatifs de la salle n’étaient pas tellement avancés, et ce retard a bien arrangé tout le monde.

Vous vous dites peut-être que si les séances du comité durent si long, c’est parce qu’ils travaillent dur? Oui. Aussi.

Mais c’est surtout parce qu’on rit. Beaucoup.

La journée s’est déroulée dans la douceur et sans fausses notes, malgré les quelques guêpes qui voulaient aussi être de la fête. Le caissier les aura vite recadré, car elles n’ont pas payé de cotisation.

La surprise la plus mémorable arriva le soir. L’équipe cuisine a mis les petits plats dans les grands. Il fallait « marquer le coup », alors c’est un fameux banquet qu’elle nous a préparé. Tant visuellement que gustativement, on ne s’en est pas encore remis.

Il y’a aussi à Samain quelques petites traditions toutes particulières, comme les bougies apportées par chacun d’entre nous pour rappeler le feu des druides.  Il y’en a d’autres encore dont nous ne vous parlerons pas ici. Il faudra que vous deveniez l’un des nôtres pour en savoir plus.

Au bilan final de ce week-end ? Beaucoup de plaisir et d’émotions. Une occasion de se débarrasser de nos vieux fardeaux pour repartir pour une nouvelle année (celtique) sur de bonnes bases saines.

Et pour votre information : la fête de Samain commence 3 jours avant le 1er novembre et s’achève 3 jours après. Restez vigilants et exemplaires encore un moment.

Joyeux Samain à tous.

Qui sont les Gardes? Épisode 2

Aurélie Zürcher

Vous ne connaissez pas les Gardes? Nous allons vous les présenter.

Et pour ce second entretien, partons à le rencontre d’Aurélie, qui portera à vos oreilles et vos yeux, de merveilleux contes qui vous feront voyager dans des mondes incroyables.

Herault :Salut Aurélie.Peux-tu me dire depuis combien de temps tu es membre de la Garde et comment ton chemin t’as amené dans cette voie?

Aurélie : Bonne question ?… alors en 2013 (après avoir regardé sur le site héhé).Je me suis retrouvée sur le tournage de Sombrebois après avoir suivi Laurent, qui avait participé à quelques entraînements grâce à René. Quelle activité, pour une première! Je dois dire que Laurent m’avait un peu poussé à y participer…et je ne l’ai pas regretté. Costumes, rigolades, feu de bois & de belles rencontres…wahou!

Hérault: Ce tournage t’a-t-il donné une image précise de la Garde et de ce que tu voulais y faire? Comment as-tu découvert les autres activités ?

Aurélie: Je n’ai pas vraiment eu d’image précise de la garde à ce moment-là, mais j’ai plutôt ressenti son énergie, son ambiance,… J’ai découvert les activités de la garde plus tard, à force de participer aux fêtes médiévales et aux activités. J’ai commencé par participer à un entraînement d’épée, mais c’est le tir à l’arc qui m’a rapidement attiré. Puis, j’ai participé à un petit atelier théâtre animé par Gaëlle, c’est elle qui m’a soufflé l’idée des contes. J’ai aussi fait partie de la première équipe cuisine (en ajoutant des ingrédients à l’oeil avec David dans le dos d’Alexandre qui suivait scrupuleusement la recette…et en ne pouvant pas servir les tartes aux fruits envahies de fourmis ?).

Herault: est-ce que les contes que tu raconte sont…. conventionnels?

Aurélie : Je dirais que les contes le sont, dans le sens où ils suivent la trame du conte…. mais il y a des intervenants, qui jouent certains personnages du conte, qui le rendent bien moins « conventionnel »! Ils interviennent à chaque fois d’une manière différente: c’est presque chaque fois une surprise et le conte (et la conteuse) doivent alors rebondir. Le conte prend alors une tournure différentes à chaque représentation avec un saucisson magique (à la place d’une pierre), un chevalier qui sort d’un buisson et les innombrables jeux de mots.Bref on garde l’univers du conte, avec une touche que seuls les gardes peuvent donner.

Hérault : Comment vois-tu la Garde pour les années à venir ? Et que dirais-tu à quelqu’un pour le convaincre de se joindre à nous?

Aurélie: J’ai du réfléchir un moment pour pouvoir y répondre… Je dirais une garde qui se construit sur les bases « simples » qui nous rassemblent tous. Je pense souvent à la fête de Samaïn: une petite cabane sans confort, où on se serre un peu pour que chacun ait une place, un feu, les bougies sur le bord de la fenêtre…rien d’incroyable en soi, mais l’empreinte de la garde y ressort particulièrement. En tous cas, l’empreinte que j’affectionne personnellement ;-)Pour la 2e question, je dirais juste: viens essayer, découvrir les activités que l’on propose, rencontrer les gardes…Rien d’autre. Je préfère que la personne découvre notre troupe par elle-même. A elle de voir si cela lui correspond.